Un produit de qualité : Le Festival théâtral
Chaque année, des milliers de festivals — de musique, théâtre ou cinéma — se déroulent en France et investissent toutes les régions. Certains sont connus dans le monde entier, comme Cannes ou Avignon, d’autres sont moins notables et restent au niveau local ou régional. Organiser un festival n’est pas un long fleuve tranquille. Acquérir la notoriété demande beaucoup d’efforts, du savoir-faire et la volonté de réussir. Beaucoup de ces festivals disparaissent après quelques années, faute de moyens et d’expérience. Alors, comment expliquer que dans une petite ville comme Coye-la-forêt le Festival en soit à sa 36e saison avec toujours autant de succès — 6 000 spectateurs pour une ville de 4 000 habitants ?
À l’origine, il y avait le Théâtre de La Lucarne — il vient de fêter ses 50 ans — que Claude Domenech avait su, avec beaucoup d’exigence, hausser à un niveau élevé pour une troupe d’amateurs, produisant de grands auteurs de la littérature dramatique, comme Camus, Brecht et Lorca, pour n’en citer que quelques-uns. Grâce à lui, le public coyen a été familiarisé avec le théâtre. En outre, l’engagement et la pugnacité de Jean-François Gabillet, président du Festival depuis plus de trente ans, ainsi que de toute l’équipe de bénévoles et de techniciens professionnels aguerris qui l’entoure, ont assuré un haut niveau de la programmation et une qualité de l’accueil des troupes très appréciée.
Comment expliquer cet enracinement du Festival qui lui donne maintenant une marque de fabrique dans toute la région ? Le cas est assez unique pour suggérer une analyse qui pourrait être confiée à un jeune chercheur préparant une thèse sur le rôle des festivals dans l’enrichissement culturel des Français, en partant de l’exemple du Festival théâtral de Coye-la-forêt.
Tous mes encouragements à l’équipe de Jean-François déjà engagée dans la préparation de la 37e édition.
Toutes les photos du 36e Festival
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