De Toshiki Okada
Cie des Lucioles
Mise en scène : Jérôme Wacquiez
Il n’aura fallu que quelques secondes pour comprendre que la pièce de Toshiki Okada n’était pas un long fleuve tranquille. Au contraire, c’était une bouffée d’énergie qui a bousculé - peut-être trop parfois – le théâtre de Coye-la-Forêt lundi soir.
Une énergie portée principalement par les sept jeunes comédiens de Cinq jours en mars qui incarnent méticuleusement leurs rôles du début à la fin bien qu’ils soient isolés à chaque scène. Ambiance survoltée, dialogues ciselés, débit de parole élevé…tous les ingrédients étaient réunis pour happer le spectateur. Les successions de tableaux et les rôles interchangeables se sont enchaînés naturellement sans que l’on perde le fil de l’histoire.
Mais au-delà du jeu des acteurs et des décors dynamiques, Cinq jours en mars est avant tout une pièce qui en dit long sur la « génération Y », ces jeunes âgés entre 20 et 30 ans qui ne peuvent pas vivre sans leurs téléphones portables.