TOUH de Jeanne Chartier et Loïc Bartolini
Paille Productions
Mise en scène de Marc Pistolesi et Loïc Bartolini.
Derrière le rideau de velours rouge fermé pour la première fois depuis le début du Festival, que se cache-t-il ?
Un petit OVNI.
Au milieu des fumigènes, un couple fait face au méchant. Qui sont-ils ? On ne le sait pas encore. Une balle est tirée, s’immobilise à quelques mètres de sa cible dans ce que l’on imagine être un temple inca.
Musique de superproduction hollywoodienne, ralenti et flash back.
Entrons dans une poursuite échevelée, un jeu de piste planétaire. Quels liens peut-il y avoir entre une carte géographique du XVI ème siècle établie par un scientifique oriental, le Saint-Jean Baptiste de Léonard de Vinci ?
Une Fifi Brin d’Acier montée en graines, laborantine de son état, et son frère adoptif, doctorant en histoire, se lancent à l’aide du carnet de leur défunt père à la recherche du trésor de TouH. Ils ne sont manifestement pas seuls en chemin. Une étrange créature masquée vêtue de pourpre cardinalice et d’un masque vénitien s’est introduit dans la bibliothèque sans pouvoir s’emparer du précieux viatique.













Mais parfois une perle se glisse dans les colonnes, si brillante qu’elle peut éblouir et réveiller le Coyen somnolent. La plupart du temps c'est dans la 4e page, sous le titre « Groupe Pour Coye demain. » Ce mois-ci le porte-parole du groupe y traite d'urbanisme. En décembre c'était "vous saurez tout sur la fibre optique." Très technique. Et un peu décalé au point qu’on peut se demander si le texte n’a pas été écrit au mois d’août. Car, à l’heure où d’autres expriment leur accablement à la suite des attentats de novembre, le rédacteur se demande, rongé par l’angoisse : « Le low cost va-t-il nous tuer ? » En novembre, toujours à contre-courant, l’auteur convoquait le génocide du Rwanda pour contester l’élan solidaire envers les réfugiés au moment où le collectif « 










