Notre village, au cœur de la forêt a un patrimoine environnemental exceptionnel qu’il nous appartient de préserver, car nous l’aimons, car il nous protège.
Nous souhaitons que chacun, quels que soient son origine et son statut social, y soit accueilli et puisse y vivre de manière sereine.
La campagne électorale est maintenant terminée, dimanche nous allons voter pour le 1e tour des élections municipales. Dès le 15 mars, votre voix compte et sera déterminante.
Faites en sorte que notre équipe soit la mieux placée pour lancer une nouvelle dynamique pour Coye-la-forêt.
Dès le 1e tour votez pour nous.
Comme l’ensemble de la population française, les Coyens souhaitent être informés et veulent être associés aux projets qui ont, ou auront, une incidence sur leur vie quotidienne actuelle et future.
Afin de faciliter l’organisation de manifestations d’urgence ou non programmées, La Lettre de Coye, support d’information lu par la plupart des habitants de notre commune, paraîtra à nouveau tous les mois. Elle gagnera ainsi en lisibilité pour rester l’auxiliaire indispensable de la communication des associations.
Le commerce
Certes, l’offre commerciale à Coye s’est élargie. De nouveaux commerces se sont ouverts et différents changements d'exploitants ont été opérés.
Mais disposer de commerces est une chose ; il faut aussi rendre possible le développement de leurs activités. Modifions nos habitudes — quand le budget le permet — et profitons de la proximité des boutiques pour limiter nos déplacements vers d’autres communes, les émissions de gaz à effet de serre en seront réduites et les rues du village plus animées.
Nous souhaitons réactiver le projet de la crèche inter-communale à la gare.
Nous multiplierons les événements « petite enfance » proposés par la médiathèque. Ces animations diversifiées de lecture et contes adaptés aux tout-petits en utilisant des supports variés ( raconte-tapis, kamishibaï, marionnettes,…), réuniront parents et jeunes enfants et seront encadrées par des professionnels.
Chacun en est bien conscient : les associations sont un maillon essentiel de la vie locale. Elles créent du lien social, parfois des emplois, et par les activités qu’elles proposent mettent le sport, la culture, la connaissance et les loisirs à la portée du plus grand nombre. Mais ces mêmes associations sont souvent confrontées à bien des difficultés : complexité du fonctionnement administratif à assurer et des démarches pour demander des subventions, tâches de gestion chronophages, manque de bénévoles suffisamment actifs et volontaires pour s’impliquer réellement dans la vie de l’association et prendre la relève des fondateurs, etc.
Le logement social
La solidarité, c’est d’abord de permettre à chacun de se loger dans notre commune.Le prix de l’immobilier à Coye-la-Forêt est relativement cher. Le prix à l’achat est d’environ 3 000 €/m², à la location, il est d’environ 13,5 €/m². Pour un logement de 75 m², le prix à l’achat est de 225 000 €, le prix à la location est d’environ 1 000 €/mois. Ces prix interdisent à de nombreux ménages de pouvoir s’installer et vivre dans notre village : familles modestes, retraités, personnes en situation de handicap mais aussi nos enfants qui, le moment venu, veulent y rester tout en devenant indépendants. En effet, Coye ne compte actuellement que 13 % de logements sociaux. Pour assurer la mixité sociale et le renouvellement des habitants, il est donc indispensable d’envisager de nouvelles résidences. L’enjeu d’un bien vivre ensemble passe par l’émergence de solutions d’habitat qui tiennent compte des personnes fragilisées, en leur donnant toute leur place.
Protéger le patrimoine boisé et favoriser la biodiversité garantit le bon fonctionnement des écosystèmes.
Il nous parait donc important de mener une politique active en :
-
Veillant à la sauvegarde et au renouvellement des arbres.
-
Organisant des manifestations en faveur de la sauvegarde et de la plantation des arbres (Festival de l’arbre et des chemins ruraux, PNR plantons le décor…)
-
Sensibilisant aux règles du parc naturel régional.
77 ans
mariée
2 enfants
retraitée de l’éducation nationale, professeur en français
Coye29 : Marie Louise, quel est ton parcours ? Je suis originaire de Châteauroux. Mes racines se trouvent dans le Berry. Depuis très longtemps je savais que je voulais être enseignante. J’ai eu la chance, durant les années scolaires de rencontrer des professeurs qui m’ont donné le goût des mots, des livres. Un professeur de français en particulier, en me faisant découvrir Gérard de Nerval m’a transmis « l’étincelle ».
Un extrait du poème « Les écrivains » de Gérard de Nerval :
« Ô grand Hugo, poète et raisonneur habile,
Viens me montrer cet art et grand et difficile,
Par lequel, le talent fait admirer aux sots,
Des vers, peut-être obscurs, mais riches de grands mots. »
Mesdames et Messieurs
La forêt de Chantilly est en danger. Elle subit une crise sanitaire gravissime : le réchauffement climatique ajoutée aux hannetons qui dévorent les racines provoquent un dépérissement accéléré très inquiétant.
Elle n’est, hélas, pas la seule. Les images qui nous viennent de Californie, d’Amazonie, du pourtour méditerranéen et, de façon dramatique et récente, d’Australie, montrent que, partout dans le monde, la forêt subit les effets du réchauffement. Il en est de même en France, dans notre région et spécialement à Chantilly. Mais si la cause principale est la même, chaque territoire a des caractéristiques propres.
Nous avons décidé de ne rien cacher de la gravité de la situation mais au contraire de faire de Chantilly une « forêt atelier », un laboratoire. Notre forêt présente en effet des caractéristiques propres à jouer utilement ce rôle : 6 300 ha à 40 kms de Paris mais située majoritairement dans les Hauts de France, ni publique ni privée, bénéficiant du régime forestier mais en gardant un bien plus grande liberté d’action et de communication que l’ONF, tous les produits financiers tirés de la forêt sont investis sur place, enfin la forêt de Chantilly participe et bénéficie de la renommée d’un des plus beaux joyaux du patrimoine français.
43 ans
vit maritalement
1 enfant
Educateur Spécialisé
Coye29 : Quel est ton parcours ?
Je suis originaire d’Angers et le dernier d’une fratrie de huit enfants.
En 1998, je suis venu m’installer en région parisienne pendant une quinzaine d’années. J’ai été technico-commercial dans la grande distribution pendant une dizaine d ‘années.
J’ai fait une reconversion professionnelle pour devenir éducateur spécialisé. Après trois années d’études, j’occupe, depuis treize ans, la fonction d’éducateur au sein du foyer départemental Enfant et Famille de la Seine-Saint-Denis. Cet établissement fait partie de la fonction publique hospitalière.
47 ans
2 enfants
Pacsé
Développeur de programmes immobiliers à caractère social (travailleur indépendant)
Coye29 : Jean-Philippe, quel est ton parcours ? Je suis originaire de Sète où j’ai passé mes 18 premières années. J’ai étudié l’économie à Montpellier puis j’ai trouvé un emploi à Marseille. Ensuite j’ai travaillé à Paris tout en suivant une formation avec le CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) pour obtenir un Master en économie et finances.
Je me suis spécialisé dans le développement de résidences pour étudiants et personnes âgées à caractère social.
Coye29 : Quand es-tu arrivé à Coye-la-Forêt ? Je suis arrivé à Coye-la-Forêt il y a deux ans et demi. Auparavant j’habitais à Montreuil. J’ai déménagé car je souhaitais trouver un cadre de vie plus serein, apaisé pour mes deux enfants. Les écoles à Coye-la-Forêt sont un vrai plus par rapport aux écoles de Montreuil qui souffrent d’un manque d’entretien.
Nous sortions du ministère de la santé et des solidarités, l’esprit troublé par une journée de discours somnifères sur la situation inclusive des personnes en situation de handicap et les barrières exclusives, tant numériques que verbeuses, contre lesquelles elles butent. Désespérant ressac des solitudes sur les récifs orgueilleux de la société des valides. Dehors un frais crachin d’hiver vernissait à peine le trottoir. En bas du perron, nous nous mélangeons les labradors noirs avec une charmante jeune femme blonde qui poussait sa poussette à bébé.
Les labradors aidant, la conversation s’écoule, bienveillante. Nous trouvant affables, elle nous accorde le récit d’une bonne part de sa vie. Elle vient d’accoucher du beau mastard rose qui dort dans la poussette de luxe qui doit bien valoir le prix d’une voiture d’occasion, certes pas la Porsche qu’il aura pour son bac à vingt ans, mais bon.