Compte rendu de notre association du Conseil Municipal du 19 décembre
Un Conseil Municipal extraordinaire puisqu'il s'est achevé en séance plénière, traduisez à huis clos, pour aborder la question brûlante de l’installation de la vidéosurveillance à Coye-la-forêt...
Ordre du jour :
Monsieur le Maire annonce que le point 6 prévu à l’ordre du jour, concernant la révision du POS ne sera pas abordé car il n’a pas reçu le rapport du commissaire enquêteur.
Un nouveau point sera abordé, une décision modificative de crédit. Ce point fait l’objet d’une note distribuée en séance à chaque conseiller.
Une question diverse sera posée par M. Decamps
1. Approbation du compte rendu de la séance précédente du 21 novembre
Trois interventions :
M. Decamps rappelle qu’il s’est abstenu lorsque le point 7 de l’ordre du jour a été mis au vote : le départ en classe de découverte des élèves de CM2. Il demande que dans le compte rendu une justification de son abstention soit ajoutée : il n’avait pas assez d’informations concernant le financement.
Me Ternaux : Page 11 du CR, à propos de la raison pour laquelle l’article de notre association Ensemble pour Coye a été écarté dans la parution de La Lettre de Coye de décembre. La réponse de M. Gillet fait référence à une délibération du conseil municipal datant de décembre 1989. La retranscription de la réponse de M. Gillet est incomplète. Il manque la justification avancée par la commission : « parce que l’article avait un caractère politique. » Elle demande que cette précision soit ajoutée.
Mme Ternaux fait aussi remarquer qu’on ne lui a toujours pas fourni copie de cette délibération.
M. Vernier : dans cette affaire, il manque quelque chose que M. Gillet avait lu. Il rappelait une ancienne délibération qu’il serait bien de citer in extenso : « les publications municipales ont pour vocation de diffuser :
- Les informations de la municipalité et renseignements utiles à l’ensemble des citoyens ;
- les informations des associations de Coye-la-Forêt déclarées selon la loi de 1901 ;
- les articles d’intérêt général.
Sont exclus les articles à caractère confessionnel, politique ou philosophique, ainsi que les articles polémiques et diffamatoires… ».
La commission d’information a délégation du conseil municipal pour composer le bulletin en respectant les principes énoncés ci-dessus. »
Si on inclut cela, on a la totalité de cette délibération.
Me Ternaux : On a demandé trois fois copie de la délibération en question, et on n’a pas pu l’avoir.
Vous trouverez sur notre blog dans la rubrique « notre association » sous le titre « le mot de notre association que vous ne verrez pas dans la lettre de Coye-la-Forêt de décembre » l’article adressé par notre association le 12 novembre 2008 à la mairie pour une parution dans la lettre de Coye-la-Forêt de décembre 2008 dans la rubrique « vie associative » et qui nous a été refusé.
M. Vernier : Ensuite, au paragraphe concernant le Sicteub, il faudrait présenter les contributions avec 2 chiffres après la virgule, comme dans le document d’origine du Sicteub :
Sicteub : 0,06 euros
Commune : 0,85 euros.
Après ces interventions, le compte rendu est adopté à l’unanimité.
2. Contrat Enfance-Jeunesse
Ce contrat doit être renouvelé pour quatre ans. Il lie Coye-la-forêt, Lamorlaye et la Caisse d’Allocations Familiales de Creil jusqu’au 31 décembre 2011. Comme la ville de Lamorlaye a communiqué tardivement ses projets à la CAF, elle ne figure pas pour l’instant dans le contrat, il faudra signer un avenant en juillet. Le contrat est reconduit sous sa forme actuelle. Des modifications pourront être apportées lors de la signature de l’avenant au plus tard en juillet 2009.
Les conseillers sont invités à étudier les tableaux de chiffres présentés dans la notice explicative et à poser des questions.
L’information la plus importante concerne la participation de la CAF à ces dépenses. Elles iront en diminuant. En 2008 elles ont été de 116 309 € ; en 2011 elles ne seront que de 98 348, soit une diminution d’environ 2% par an. Actuellement le financement est ainsi réparti :
Familles 29%
Caf : 37%
Commune : 34%.
Me Ternaux demande si les modalités de facturation aux familles sont conformes aux modalités obligatoires déterminées par la CAF.
M. Vernier répond par l’affirmative en précisant que :
- pour les petits : il faut utiliser le tarif de prestation de service de la CAF
- pour les grands, actions de loisir enfance-jeunesse, il faut avoir un système de tarification modulé en fonction des ressources des familles.
M. Mariage souhaite savoir ce qui se passerait si Lamorlaye ne signait pas la convention.
Me Virgitti, maire adjointe, répond que le CM de Lamorlaye délibère au même moment et que M. Garnier, maire de Lamorlaye, viendra le lendemain signer le contrat engageant Lamorlaye pour 4 ans. La CAF a assuré que même si Lamorlaye ne signait pas ce contrat, la CAF signerait avec Coye-la-forêt.
M. Mariage : En 2011, de quelle façon pourra-t-on combler l’écart dû au financement inférieur assuré par la CAF ?
Me Virgitti répond qu’il faudra envisager d’augmenter les effectifs en augmentant le taux d’occupation et/ou diminuer le prix de revient horaire.
Le conseil vote à l’unanimité pour la signature de la convention avec la CAF de Creil.
3. Participation pour voirie et réseaux (P.V.R.)
Me Maës, maire adjointe, expose le nouveau dispositif de financement des extensions et renforcements des réseaux. Il remplace le système forfaitaire qui permettait à ERDF (Electricité Réseau Distribution France) de faire supporter environ 40% des coûts au bénéficiaire direct. Dorénavant, si la commune n’instaure pas la PVR elle doit s’attendre à supporter la charge financière intégrale des travaux d’extension liés à l’attribution d’un permis de construire.
Si la construction d’immeubles ou de maisons individuelles implique la création ou l’extension de voies urbaines, la commune sera en droit de faire participer les futurs propriétaires au coût des réseaux, à l’aménagement de la voie et à l’installation de l’éclairage public.
Il s’agit ici d’un vote sur le principe de la PVR., ce qui ne dispensera pas le conseil municipal de voter à chaque nouvel aménagement le principe de l’application de la PVR et son taux.
Deux points sont mis au vote :
Point 1 : Le conseil décide à l’unanimité d’instituer la PVR sur l’ensemble du territoire communal
Point 2 : Le conseil, à l’unanimité moins une abstention, décide de ne pas prendre la décision d’exempter en totalité de l’obligation de participation les constructions de logements sociaux.
Cette décision n’exclut pas l’exonération de la PVR pour les constructions à caractère social qui pourra être prise au coup par coup par le conseil municipal.
4. Conformité des assainissements lors de cessions de propriétés
M. Erard, maire adjoint, explique qu’il est question ici d’instituer une obligation de contrôle de conformité des branchements d’assainissement lors de la vente d’un bien immobilier.
Ce contrôle sera effectué par le service technique du SICTEUB (syndicat pour la collecte et le traitement des eaux usées). Le résultat sera communiqué à la mairie, au demandeur et au propriétaire du bien. Il sera facturé 75 euros au vendeur.
M. Mariage demande pourquoi la commune est concernée par ce sujet précis. Les contrôles qui sont déjà exigés lors d’une vente, comme la présence d’amiante ou de termites, concernent le territoire national.
Mme Ternaux fait remarquer qu’il s’agit d’une affaire privée entre un vendeur et un acquéreur, que c’est la responsabilité du vendeur qui est engagée.
M. Dulmet veut savoir en quoi la responsabilité d’une commune est engagée.
M. Vernier répond que souvent les notaires demandent ces renseignements à la mairie qui n’a pas toujours un renseignement exact à donner. Il arrive que le vendeur ne signale pas que la propriété qu’il vend n’est pas raccordée.
Le conseil municipal décide à l’unanimité moins trois voix (une abstention, deux contre de Me Ternaux et M. Mariage) d’adopter le principe d’une obligation de contrôle de conformité du raccordement des propriétés au réseau public d’assainissement lors de la vente d’un bien particulier.
La responsabilité de la commune en la matière n’apparaît pas clairement dans les explications données suite aux questions de Me Ternaux et M. Dulmet.
5. Plan de zonage d’assainissement
M. Erard explique que le commissaire enquêteur a remis un avis favorable sur la délimitation des zones d’assainissement collectif et non collectif, suite à l’obligation de l’article 35 de la Loi sur l’eau de délimiter ces zones.
A Coye-la-forêt le non collectif ne concerne que 26 habitations réparties allée de la Sauvageonne, route de Lamorlaye, le château, la ferme du château, les 3 châteaux, et le Moulin du bois.
Le conseil approuve à l’unanimité le plan de zonage d’assainissement.
6. Indemnité de conseil au comptable du Trésor
Monsieur Vandeplanque, receveur municipal, succède à Madame Degrange. A cette occasion le conseil municipal doit décider du montant des indemnités de conseil qui lui seront versées.
L’indemnité précédente était au taux de 50% avec un minimum de 305 euros.
M. Vernier invite le conseil à être plus généreux et explique le rôle de ce receveur qui tient les comptes de gestion de la commune.
Après discussion sur un pourcentage oscillant entre 100% et 80% ou un maintien à 50%, le conseil décide à l’unanimité d’opter pour un taux d’indemnité de 75%.
7. Décision modificative de crédit (DMC)
Elle concerne 15 personnes employées par la commune, catégorie C, et correspond à la un rappel de salaire depuis janvier 2007 suite à la refonte de la grille indiciaire des agents de catégorie C.
Elle implique une augmentation du chapitre 12 – frais de personnel et une diminution du même montant du chapitre 11 – charges à caractère général.
Le conseil à l’unanimité vote cette DMC.
Question diverse de M. Decamps qui signale un dysfonctionnement récurrent des chaudières à l’école des Bruyères.
M.Vernier : Il y a deux chaudières dans l’école, l’une fonctionne très bien, l’autre a connu plusieurs pannes. La société avec laquelle a été signé un contrat de maintenance est venue plusieurs fois, a réparé, mais a du mal à identifier la panne. Cette chaudière fonctionnait au fuel, elle est maintenant au gaz, les brûleurs sont neufs.
La société profitera sans doute des vacances pour vérifier l’état des appareils.
La séance est levée à 22H.
M. Vernier demande au public de quitter la salle, les auditeurs sortent et le conseil reste en place pour une réunion plénière à huis clos pour aborder la question de l’installation de la vidéosurveillance à Coye-la-forêt.
L’installation d’un système de vidéosurveillance, dont le projet semble bien avancé, est décidément une question brûlante et taboue sur laquelle aucune information ne semble devoir être communiquée aux Coyens ?
Pourtant ce n’est pas l’esprit de la loi qui régit ce type de projet. La ville de Lyon, souvent citée en exemple dans ce domaine, a fait le choix de la communication et de la discussion. En effet, la charte d’éthique de la vidéosurveillance qu’elle a élaborée prévoit que « chaque décision d’installation d’une caméra de vidéosurveillance fait l’objet d’une délibération du conseil municipal, après consultation pour avis du ou des conseils de quartiers concernés. »
Les Coyens seraient-ils moins aptes que les Lyonnais à discuter d’un tel sujet ?
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Et que penser des Lyonnais de Coye la forêt ?