Le 14 Juin 2014.
Dans la salle 3 du Centre culturel de Coye, nous nous sommes retrouvés autour de Nathalie sereine et souveraine, de Marie-louise, à la veste slavo-uzbéko-mongole rutilante, et de David, toujours fringant, qui, ce soir non plus, ne manquait pas de punch (facile !) L’annonce de douceurs et de boissons délicieuses avait même attiré quelques mouches de gauche. Le vent se faisait frais et agaçait la porte ouverte.
Nous étions là, ceux de la vieille garde, les grincheux, les sans-gloire, ceux qui se savent tellement battus d’avance aux élections qu’ils ont même du mal à voter pour eux-mêmes. Cette salle 3 est d’une tristesse insondable, genre réfectoire pour enfants battus ou, pire, simple salle de classe des années 80. A croire que le côté « polyvalent » décourage toute activité culturelle pour rester ouvert aux autres. Tristesse que nous refusâmes de partager.





























