Posted by Marie Louise on 19 Oct 2020 in Tribunes Libres
Ce vendredi 16 octobre, sur le parking de votre collège, vous deviez déjà ressentir ce soulagement que nous connaissons tous la veille des vacances, penser à la famille, aux promenades, à la détente … et cet automne est si beau… la lumière, les arbres. On pourrait être heureux.
Il vous restait quelques flashs de la journée qui venait de se terminer, de vos élèves — vous ne les aviez pas tout à fait quittés, celui-ci avait encore négligé son travail, celui-là progressait , de vos cours — il faudrait revoir le dernier chapitre à la rentrée avec les 3es…
Au même moment les enseignants de France terminaient leur journée, comme vous, sans savoir que tout exploserait quelques secondes plus tard.

























Le prix de l’immobilier à Coye-la-Forêt est relativement cher. Le prix à l’achat est d’environ 3 000 €/m², à la location, il est d’environ 13,5 €/m². Pour un logement de 75 m², le prix à l’achat est de 225 000 €, le prix à la location est d’environ 1 000 €/mois. Ces prix interdisent à de nombreux ménages de pouvoir s’installer et vivre dans notre village : familles modestes, retraités, personnes en situation de handicap mais aussi nos enfants qui, le moment venu, veulent y rester tout en devenant indépendants. En effet, Coye ne compte actuellement que 13 % de logements sociaux. Pour assurer la mixité sociale et le renouvellement des habitants, il est donc indispensable d’envisager de nouvelles résidences. L’enjeu d’un bien vivre ensemble passe par l’émergence de solutions d’habitat qui tiennent compte des personnes fragilisées, en leur donnant toute leur place.