Association des Familles
19 et 20 novembre 2016
Quand le marché artisanal de Noël s’installe fin novembre dans le Centre culturel, on se dit que cette année encore on ne pourra pas échapper à Noël. Tout du moins à Noël tel qu’on le fête ici, à Coye, en France, en Europe et autres pays en paix. Bien sûr on devrait se réjouir de pouvoir le faire, car la paix n’est pas donnée à tous, les images le disent impitoyablement. Comme ce sont des images, on se dit que c’est loin… hors du réel ces immeubles disloqués, ces maisons effondrées, ces trous d’où l’on extrait des enfants, au fond desquels s’entendent des cris… C’est ailleurs, comme un cauchemar. On y croit à peine.
Pour éviter d’y penser, on enguirlande nos rues et nos places, on fait comme si, les clignotants se préparent, et nous aussi. Tout du moins, on se dit qu’il faut se préparer à faire face.
Nous avons constaté au cours de nos discussions qu'un nombre incroyable de Coyens ignoraient à peu près tout du projet cœur de ville. François Deshayes de son côté affirme que la municipalité a largement communiqué sur le projet et rejette sur ses administrés la responsabilité de leur ignorance : en somme, c'est qu'ils ne s'intéressent pas à la vie du village et c'est tant pis pour eux.
Outre que cette attitude est très méprisante, elle est absolument injuste : nous avons constaté au contraire que beaucoup de Coyens étaient très soucieux de l'avenir de leur cité et nous voulons démontrer que s'ils ne savaient rien, c'est qu'on ne leur avait rien dit.
Nous avons donc voulu nous mettre dans la situation du citoyen moyen : nous avons repris depuis le début les seuls documents d'information officielle dont disposent tous les Coyens, à savoir le bulletin mensuel intitulé La lettre de Coye-la-Forêt et la revue municipale annuelle, l'un et l'autre distribués dans toutes les boîtes aux lettres.
Il fallait bien qu'elles atteignent leur destinataire les 564 pétitions du Comité de sauvegarde de l'école du Centre. Il fallait bien un jour arrêter le compteur et décider de remettre au maire de Coye-la-forêt les signatures des habitants qui s'engagent pour maintenir l'école à sa place, au centre du village, où elle est depuis les années 1930, et qui refusent de la vendre pour un projet immobilier – commerces, logements et parkings – censé redynamiser le commerce du village.
Donc rendez-vous a été pris pour le 8 novembre, date choisie en fonction du conseil municipal qui était initialement prévu pour le 10 et qui, depuis, a été annulé. Ce conseil devait statuer sur le sort du projet « cœur de ville » et sur celui de l’école, avait dit le maire à plusieurs reprises. Il était donc utile qu’il eût connaissance des pétitions avant de prendre l’ultime décision.
Six représentants du comité ont ainsi été reçus par François Deshayes et Yves Dulmet, maire-adjoint en charge de l'urbanisme (par ordre alphabétique) : Marie-Louise Barnier, Jacqueline Chevallier, Maurice Delaigue, Mercedes Homo, France Martese et Lilian Munoz. Au nom de tous, Lilian a remis les 564 pétitions, incluant celles qui ont été faites en ligne, et rappelé au maire d’une part que la pétition avait été signée par des gens de toute génération, de toute obédience, de toute profession, et d’autre part qu’elle exprimait leur souhait de garder l’école au centre du village avec l’animation joyeuse créée par les enfants au fil de la journée. « Nous aimons le village tel qu’il est, de caractère traditionnel, et cela nous navrerait de le voir changer. »
Au Centre Culturel, comme dans un aéroport, la Compagnie prend en charge son public. Elle installe jusqu’au dernier les spectateurs dans la salle Claude Domenech comme dans une cabine d’avion. Chacun est donc convié à prendre sa place par quatre hôtes masculins en uniforme (costume noir, cravate rouge) qui, lorsque la lumière s’abaisse, se révèlent être des chanteurs car le début du concert les rassemble sur scène dans l’interprétation vocale d’un rythme parlé et fugué allemand aux sonorités comiques (fugue géographique de Ernst Toch). Chaque entrée de fugue permet astucieusement l’entrée d’un nouveau chanteur (ou chanteuse) ; la présentation du groupe est complète : à la fin de la musique, le public a ainsi fait connaissance avec l’équipage de l’avion musical qui doit le promener dans le répertoire typique de quelques importants pays d’Europe et du monde.
Mardi 8 novembre, une délégation du Comité de sauvegarde de l'école du Centre a été reçue par Monsieur le maire auquel nous avons remis le paquet de 564 signatures que nous avons recueillies en faveur de notre pétition. Nous reviendrons en détail sur cette longue entrevue. Je voudrais juste évoquer une critique qui nous a été faite quasiment d'entrée de jeu, et qui visait tout particulièrement une d'entre nous en la personne de Marie-Louise.
Monsieur le maire nous a reproché d'avoir harcelé la population, d'avoir en quelque sorte extorqué des signatures.
Et, comme s'il était représentatif d'un comportement général, il nous a donné l'exemple d'une dame qu'il connaît : après l'avoir observée tandis qu'elle discutait avec Marie-Louise (et précisons-le, sans qu'il ait entendu la teneur de la discussion), il l'a vue signer la pétition. Il lui a demandé pourquoi elle avait signé. Elle lui aurait répondu: « Pour m'en débarrasser ». Cette histoire, qui reste très anecdotique, est cependant extrêmement désobligeante, vis-à-vis de Marie-Louise d'abord et vis-à-vis de l'ensemble du comité de sauvegarde. Nous n'avons bien sûr jamais forcé personne à signer et nous n'avons jamais insisté au point que notre interlocuteur ne puisse pas rompre là et tourner les talons quand il le souhaitait.
Dans La lettre de Coye-la-Forêt du mois de novembre, François Deshayes débute Le mot du maire par une citation : Tous les commerces qui ouvrent ici ferment en général. C'est assez curieux, car d'habitude on met en exergue une phrase que l'on reprend à son propre compte et qui reflète l'état d'esprit général de l'article. Du coup cette citation donne une étrange impression de mauvais augure.
En fait, bien évidemment, monsieur le maire reprend cette phrase, qu'il dit avoir lue dans la presse locale, pour s'en moquer et critiquer son auteur. Or il n'y a lieu ni de se gausser ni de s'offusquer de tels propos, ils sont l'expression, certes condensée et raccourcie, mais malheureusement vraie, d'une réalité envisagée avec lucidité.
Monsieur le maire, lui, est dans le rêve, la croyance, les vœux pieux… Il construit des châteaux en Espagne. Il pourrait chanter la chanson de Guy Béart :
Suppose qu'on ait d'l'argent
et qu'on soit intelligent
on construirait une ville… et nous voilà partis dans des rêves de grands bâtisseurs.
Certes, il faut être entreprenant, mais en tant que responsable des affaires publiques, il faut également envisager toutes les hypothèses, lorsqu'elles ne sont pas totalement improbables.
merveilleux passeur de l’œuvre de Jean de la Fontaine
Il n’est pas nécessaire de retomber en enfance pour apprécier les fables de Jean de la Fontaine. J’en ai fait l’expérience le samedi 20 octobre au Centre Culturel à l’occasion d’un spectacle préparé par Agnès Bouchard, notre bibliothécaire, avec le concours de Patrick et Rémy Chevillard.
L’artiste, Claude Monlouis, ventriloque et admirable metteur en scène des célèbres fables, a enchanté les spectateurs de tous les âges venus nombreux. Le théâtre était comble. Ce fut un beau succès.
Une exposition
Deux représentations les 8 et 15 octobre :
Le repas des fauves, de Vahé Katcha,
La Commère, de Marivaux.
Mises en scène : Serge Vinson et Isabelle Domenech
Elle est émouvante, cette photo de 1967 qui date les débuts du théâtre à Coye-la-forêt, avec les noms écrits à la plume des acteurs de ce tout nouveau" Cercle théâtral de Coye-la-forêt" : outre Muriel Wilcox et Élyane Cardon, on y découvre Georges Sabathé l'ancien directeur de l'école des Bruyères, Pierre Debert, — présent aussi ce 8 octobre 2016 dans Le Repas des fauves — et un jeune homme qui tient le rôle du poète dans "La Nuit d'octobre" de Musset, Claude Domenech. Depuis (en 1977), le Cercle théâtral a pris le nom de Théâtre de La Lucarne. Dès 1972, Claude en est devenu le metteur en scène, avec le Malentendu de Camus, jusqu'en 2014. Sa passion du théâtre ne l'a jamais quitté et il l'a si bien transmise que le théâtre est maintenant incontournable à Coye.
Ô combien de penseurs, prophètes et philosophes sont partis solitaires sur la mer de la réflexion, brouillards des certitudes, embruns des convictions, ô combien de journalistes et d’écrivains célèbres ont pris la plume comme on prend la mer et sont tombés, bouche-bée, sur les récifs du doute et les brisants acérés du désespoir ! Les beaux discours coulent à pique. Les voilà perdus dans ce monde cruel à s’emmêler les phrases et se mélanger les stylos pour cacher leur ignorance. Ah là, ils sont forts pour allonger les mots, brouiller les sens, tortiller les raisonnements afin d’enfumer le client sur la marchandise. Ils nous parlent de l’Homme, cet être de devoir, lui offrant la déclaration de ses droits comme celle de ses impôts. L’Homme : le sommet de la pyramide de la faune et de la flore. L’Homme, le citoyen, l’électeur, le consommateur, l’usager, le justiciable, l’handicapé, l’étudiant, l’ouvrier, le cadre, le chef d’entreprise, sans oublier le général, le ministre et le président…
Vendredi 30 septembre
Conseil de rentrée, quelques places vides dans le cercle des conseillers…
Côté public : deux personnes.
Monsieur le maire souhaite la bienvenue à tous et, en introduction, annonce les sujets sur lesquels le conseil aura à travailler pendant les mois suivants : les travaux de la halle des sports, l’éclairage public, la voirie, ainsi que le projet cœur de ville. En ce qui concerne ce dernier point, il ajoute : « Nous prendrons trois mois de plus pour affiner les choses sur le plan financier. Nous reverrons la question en février au moment du débat d’orientation budgétaire. »
Satisfaction dans la foule ! Depuis un mois, le Comité de sauvegarde de l’école du centre est en action. Il a recueilli plus de 400 pétitions contre le projet, a discuté avec les habitants, a enregistré des commentaires sur le blog Sauvons l’école du Centre et sur Coye29. Par ailleurs, le projet ne fait pas l’unanimité, ni au sein du conseil municipal, ni même parmi les conseillers de la liste majoritaire. Il est donc logique qu’un nouveau délai de réflexion s’impose. Rendez-vous en février, et peut-être en mars si le projet est soumis au vote, mars étant le mois où le budget est voté.
Dix points sont à l’ordre du jour, dont huit soumis à l’approbation du conseil. Le record de brièveté du conseil a sans doute été battu : à peine quarante minutes. Un minimum de questions ont été posées, les huit points votés à l’unanimité.
Association Convivialité
Dimanche 25 septembre 2016
« Jour de fête », ça inspire d'abord la nostalgie. On se dit : tiens, il y aura le vélo du facteur, le manège, les gamins en culottes courtes, le mât de cocagne, la séance de cinéma. Pas tout à fait !
Mais c’est quand même une fête avec musique, bonne chère, sport et jeux.
En bordure de stade, Convivialité a tout organisé.
Le matin, place aux sportifs ! Marcheurs, coureurs, cyclistes. Un parcours en forêt les attend, une chasse au trésor jalonnée de repères et d'indices à découvrir. Au stand, on vient chercher le matin sa carte d’état major et sur la table attendent les coupes pour les meilleurs. « L'année dernière, dit Karine, coiffée du casque de cycliste, on est arrivés seconds sur le parcours en famille. Cette année, à mon avis, on sera les premiers. J’espère qu’on aura la coupe.»
Dans la lettre de Coye-la-Forêt d'octobre, à propos du "projet cœur de ville", François Deshayes rappelle "le droit de chacun de s'exprimer" - et il est vrai que la liberté d'expression est dans notre démocratie un droit fondamental - mais il ajoute "à condition que les informations données soient justes et pas seulement destinées à susciter suspicion, polémique et désinformation".
Et bien non ! Car si la liberté d'expression est un droit inscrit dans la Constitution, elle est sans autre limite que l'interdiction de diffamer ou de porter atteinte à l'ordre public. Elle s'accompagne également d'un droit de réponse si les propos tenus sont infondés ou erronés. Si c'est le cas, M. Deshayes doit dire clairement sur quel point précis il y a un problème. Il ne peut pas à la fois déplorer les rumeurs et ne rien écrire dans La lettre de Coye pour les contrecarrer. Il ne peut pas nous accuser de faire de la désinformation et ne pas répondre aux questions qui lui sont posées : il pourrait ainsi lever les doutes qui se font jour et qui s'expriment ici ou là.
Sujet majeur qui occupe le débat local : Le projet « Cœur de Ville ».
Je souhaite en quelques lignes faire part de mon approche de ce sujet et remercie l’équipe de Coye29 d’accepter de publier cet article.
Conseiller municipal pour le troisième mandat, j’ai soutenu dès le début le projet de réhabilitation des commerces des 44 et 46 Grande Rue. Nous avons d’ailleurs mis en avant ce projet dans le programme qu’avec mon équipe nous avons proposé lors des dernières élections municipales.
Si, pour être mené à bien, ce projet nécessite une emprise partielle sur la cour de l’école du Centre, je n’y suis pas opposé, j’ai d’ailleurs voté en ce sens lorsque ce point a été débattu en conseil municipal.
En parallèle à ce projet, celui de 14 logements à caractère social derrière le presbytère. Ce projet également je l’ai toujours soutenu, et c’est avec satisfaction que j’ai appris récemment qu’il devrait enfin voir le jour sous la forme de ce qui avait été envisagé à l’époque avec Oise Habitat.
Le Théâtre de la Lucarne s'apprête à fêter en 2016-2017 ses 50 ans d'existence.
Pour célébrer cet anniversaire et rendre hommage à tous ceux qui, pendant ce demi-siècle, ont fait La Lucarne, les reprises des pièces de la saison précédente au Centre Culturel de Coye-la-Forêt s'accompagneront d'une exposition retraçant 50 années de création et de passion.
Nous serions heureux de vous accueillir à cette occasion :- le samedi 8 octobre à 21 h pour la représentation du Repas des Fauves de Vahé Katcha* ;
- le samedi 15 octobre à 21 h pour la représentation de La Commère de Marivaux* ;
- la semaine du 8 au 15 octobre inclus, en salle 3, pour l'exposition d'affiches, photos, etc. où vous trouverez aussi un livre d'or pour nous laisser un petit mot si vous le souhaitez.Nous espérons partager ce moment exceptionnel avec vous tous.
Et, pour nous aider à toucher un large public, n'hésitez pas à diffuser ces informations autour de vous !
Merci et à bientôt.
NB : renseignements et réservations au 03.44.58.67.36.
*Représentations suivies d'un pot.
samedi 11 septembre 2016 : journée des associations à Coye-la-Forêt
Grande affluence au centre culturel (preuve s'il en était besoin que la ville est dynamique, et non pas en train de mourir, comme certains le disent).
Nous en profitons pour rencontrer les gens, discuter avec eux et faire signer la pétition du comité de sauvegarde de l'école du Centre.
Durant la semaine qui précède, le tract-pétition a été glissé (à peu près) dans toutes les boîtes au lettres de Coye-la-Forêt.
Dialogue : (vers 9 heures, arrivée d'un conseiller municipal, à qui un tract est tendu)
- Merci, je l'ai eu.
- C'est normal, il a été massivement distribué.
- C'est très bien ; il faut qu'une discussion s'engage sur le sujet.
- Une véritable discussion !
Reconnaît-il, implicitement, que les ateliers et les réunions publiques organisés par la mairie n'ont été qu'un simulacre de concertation et que le débat n'a pas eu lieu ?
Samedi 10 septembre
Pas question de prendre son temps au marché ce samedi-là, c'est Jour d'inscription, les associations de Coye-la-forêt m'attendent. Pas question cette année de rester à ne rien faire pendant les heures où justement je pourrais ne rien faire. Les heures de loisir seront occupées et personne dans la famille ne s’y soustraira.
Le Centre culturel s'est fait une beauté. Portes neuves en bois, double vitrage, système de sécurité. Une barre métallique horizontale, m'explique Michel Robidet, gardien du temple, sur laquelle on exerce une simple poussée verticale, permet à toute personne de sortir des lieux en un clic. Voilà qui rassure.
Le cœur de Coye
Mois après mois, tout en continuant à répéter que rien n'est décidé, nous voyons notre maire avancer avec une grande constance et mettre en œuvre pas à pas ce qu'il est déterminé à faire depuis le début : fermer l'école du Centre. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a de la suite dans les idées.
On pourrait même penser qu'il y avait préméditation. Élu en mars 2014 sans jamais avoir évoqué le sujet au cours de sa campagne électorale, dès le mois de juin (moyennant une participation de 2500 €) il fait adhérer la commune à la SAO, société d'aménagement de l'Oise, et dans la foulée il lui confie en septembre une « mission ayant pour objet de définir un schéma directeur d’aménagement du centre-ville ». Cette fois-ci, il nous en coûte 108 000 €. Engage-t-on des sommes pareilles si l'on n'a pas déjà une petite idée derrière la tête ?
Depuis plusieurs années, il est question de créer une supérette dans la Grande rue à Coye-la-Forêt. Déjà en 2012, le maire de l'époque, M. Vernier, annonçait que cette "petite surface" pourrait être installée en centre ville "sans affecter le paysage urbain que nous connaissons et sans lui faire perdre ses caractéristiques rurales" (*).
Mais M. Deshayes, notre nouveau maire, a d'autres ambitions. Pour donner de l'espace à la supérette et laisser la place à des parkings, il déclare qu'il est nécessaire de fermer l'école du Centre, de vendre les bâtiments et de la remplacer par une construction nouvelle aux Bruyères.
Ouvrir un parking : fermer une école |
Est-ce ainsi que nous voulons voir se transformer notre village ?
Ce projet ne répond à aucun besoin véritable pour les habitants : Initialement, la création d'une supérette devait répondre aux besoins des personnes dépourvues de voiture qui auraient ainsi à proximité un commerce de taille moyenne et bien achalandé pour se ravitailler de façon variée. Restons-en là ! Pas besoin de parkings, puisqu'aussi bien nous savons que pour la majorité des Coyens le "gros des courses" se fait dans les supermarchés déjà très nombreux dans un rayon de moins de 10 km.
On aimerait croire que la décision de fermer l'école du Centre obéit à un souci d'efficacité et de confort, aussi bien pour les enseignants que pour les enfants et leurs parents. Ça n'a pourtant jamais été le but affiché par monsieur le maire dont la principale préoccupation est la "redynamisation du cœur de ville". On ne sait pas trop ce que désigne ce vocable et en quoi cela peut consister : à l'automne dernier on rêvait de créer une auberge (finalement jugée irréaliste), aujourd'hui on parle de multiplier les commerces (qui seront rapidement voués à la fermeture ?), dans quelques mois on aura peut-être trouvé une autre idée un peu moins chimérique… Une seule chose est certaine et constante dans le discours : il faut fermer l'école du Centre !
Pourquoi ? Là est toute la question.
Lettre ouverte adressée à la communauté de communes de l'aire cantilienne |
Coye-la-Forêt, le 1er août 2016 |
Madame, Monsieur,
Réduire le volume des déchets et en faire le tri, voilà deux objectifs auxquels nous adhérons pleinement. Et donc que la redevance soit "incitative", nous ne pouvons qu'approuver. Cependant, il n'est pas certain que le système ait été très judicieusement pensé jusque dans ses conséquences.
Dans le n° 35 de la revue Aire cantilienne Info (voir ci-dessous), on nous présente comme exemplaire une famille de six personnes qui a sorti sa poubelle grise de 240 litres une seule fois depuis le 1er janvier, soit est-il écrit, un nombre de levées estimée à 3 à 4 fois pour 2016. Et le rédacteur de se féliciter de cet excellent résultat et de l'ériger en modèle.
On croit rêver ! Voilà des gens qui sortent leur poubelle de déchets ménagers à peine une fois par trimestre. Il y a deux solutions : soit ils trichent et vont déposer leurs déchets chez le voisin ; soit quand ils la sortent, leur poubelle grise disparaît derrière un nuage de mouches, les vers grouillent à l'intérieur et c'est une véritable infection ! Car enfin, garder pendant trois mois dans sa poubelle ménagère, tout ce qui ne va pas au compost, l'os du gigot et les carcasses de poulet, les têtes et les queues des crevettes, les arêtes de poisson, les litières pour chat, les mouchoirs en papier plein de morve et les couches de bébé plein de m….
Réunion publique du 28 juin 2016
« Rien n’est décidé. » C’est le leitmotiv que monsieur le maire reprend depuis bientôt deux ans et par lequel il ouvre la réunion publique du 28 juin en salle Claude Domenech. « Rien n’est décidé, reprend-il, avant que le Conseil municipal entérine le projet. » Mais ce n’est pas une révélation, monsieur le maire, c’est même une évidence ! L’engagement des finances publiques ne peut se faire qu’après un vote du Conseil municipal. Or, lorsque le maire demande au Conseil de voter un point mis à l’ordre du jour, la décision a déjà été prise en commission et il est bien évident que le projet est voté par sa majorité, même si quelques élus d’opposition se manifestent (et même si des élus de sa propre majorité expriment quelques réticences). Ainsi, après avoir répété avec force en réunion publique que « Rien n’est décidé », il est certain que si le projet de délocalisation de l’école du Centre est mis à l’ordre du jour du Conseil municipal à l’automne, comme notre maire l’a annoncé, au cours de la réunion publique, dans La Lettre de Coye du mois de juillet et dans Le Parisien libéré ce vendredi 8 juillet, cela signifie qu’il sera voté et qu’il n’y aura plus d’école au centre du village.
Juillet est le mois de.... Jules César, qui est né le 13 du mois Quintilis, appelé plus tard Iulius en son honneur.
Le 4 est le symbole de la construction, de la réalisation, du concret, de l’ordre, de la stabilité, organisation...
Samedi dernier, Véronique Uzan, directrice de l’École du Centre, fêtait son départ à la retraite dans le préau de l’école très animé, entourée de sa famille, de nombreux amis, des collègues des écoles du Centre et des Bruyères et de tous ceux qui contribuent à la bonne marche de l’école, ainsi que des anciens élèves, des parents d’élèves et quelques enfants. Le maire, des adjoints, dont Sophie Descamps, responsable des Affaires scolaires, et des conseillers municipaux étaient également présents. Nous étions visiblement tous heureux d’entourer Véronique, toujours souriante et accueillante.