Quoi de plus évident que l’art pour rassembler les êtres humains dont les capacités sensorielles ne demandent qu’à voir, entendre, goûter, sentir, toucher le meilleur des créations que d’autres ont su produire à toute époque.
La musique permet cette ré-union particulière par l’écoute collective. Le concert est un moment partagé du bonheur d’entendre et d’admirer.
Le 28 novembre prochain à 20h, six artistes musiciens bénévoles solidaires de ceux qui sont chassés de leur pays par la guerre, vous manifesteront leur engagement en interprétant plusieurs œuvres de musique de chambre, dont certaines sont un héritage de compositeurs (Haydn, Mozart) du siècle des «Lumières».
Les autres compositeurs programmés ne sont évidemment pas moins lumineux (Vivaldi, Bach). Toutes les œuvres se jouent ici en petit effectif avec cette complicité d’écoute, cette intimité, cette précision émouvante qui caractérise la musique de chambre. Il était autrefois courant de les pratiquer en famille ou entre amis amateurs (éclairés).
Souhaitons que, l’espace d’un concert, les yeux regardent et les oreilles entendent le message d’humanisme qu’elles contiennent.
Non à la fermeture de l’École du Centre
Depuis de nombreuses années, il est question de créer une supérette à Coye-la-Forêt. On en parlait déjà dans les années 2012-2013, il avait même été question, à un moment de financer l'opération grâce au legs de Mme Delvigne. Dans sa revue annuelle de 2013, la municipalité annonçait la mise en œuvre du projet pour l'année suivante.
Les dernières élections municipales ont eu lieu au printemps 2014. Dans le programme présenté par la liste de François Deshayes, il n'était aucunement question de modification du "cœur de ville". Prenant la succession de Philippe Vernier, et ne réabordant pas le sujet, on pouvait penser que la nouvelle municipalité reprenait les projets antérieurs, à savoir la création d'une supérette en centre ville, mais sans bouleversements majeurs.
Samedi 21 novembre
Quelle vigueur ! Une parfaite illustration de la force de la transmission. Et du dynamisme qui règne à Coye-la-forêt. D’un préau d’école — sera-t-il encore là l’an prochain ? — à une salle d’exposition entièrement rénovée. D’un petit groupe de peintres amateurs à un Salon qui rassemble plus d’une vingtaine de professionnels reconnus, c’est un beau chemin. Pierre Vallod en est fier à juste titre, artisan infatigable, président de l’Association des Beaux Arts depuis 1998. En ce jour de vernissage, le Tout Coye-la-forêt a répondu à son invitation, ainsi que ses amis les peintres, venus de France et de Navarre. Monsieur le maire est là, de nombreux conseillers municipaux, les fidèles du Salon, les amis et tous les amateurs de peinture. Un public très nombreux, d’abord recueilli dans le silence pendant une minute en hommage aux victimes du 13 novembre.
Samedi 14 novembre
Il paraît que le 14 novembre il fallait se dire qu’on fêterait Noël… il fallait se dire qu’on achèterait des cadeaux…
On n’en avait pas tellement envie. Mais l’association des familles, Séverine Faupoint et Magali Mariage en tête, se démenait depuis des semaines pour organiser ce rendez-vous coyen quasi historique. Et les trente-deux artisans comptaient bien vendre leurs productions. Depuis des mois, ils tricotaient, ourlaient des écharpes, fabriquaient des boites, peignaient la porcelaine, cousaient des pochettes, enfilaient des perles et cuisaient des émaux. On n’allait pas ruiner leurs efforts.
Vendredi 13, on mettait en place. La salle 2 refaite à neuf, nappes sur les tables, présentoirs, étagères, tout est agencé, disposé pour attirer l’œil. Les gâteaux sont au four, le beurre fond, la pâte dore, le sucre enrobe. Et le lendemain, ce serait la fête pendant deux jours.
A la recherche des biquets perdus
Compagnie Huile d’olive et Beurre salé
Samedi 14 novembre
Depuis un mois rendez-vous était pris avec Agnès Bouchard pour aller à la recherche des biquets perdus… en salle Claude Domenech. Mais ce samedi 14 novembre, on s’en doute, le cœur n’y était pas. Et pourtant… les contes ont cela de bien qu’ils disent des histoires de toujours, du passé comme d’aujourd’hui. C’est à la Médiathèque départementale de l’Oise que nous devons chaque année ces « Contes d’automne » qui s’éparpillent pour les enfants dans tout le département.
La cible des terroristes a été la jeunesse, insouciante et libre un soir comme les autres à Paris. A travers elle, chacun d’entre nous est atteint au cœur. Pour repousser l’horreur et refuser la tyrannie de l’obscurantisme et du fanatisme, pour être solidaires de ceux qui ont été frappés par les attentats de vendredi à Paris, un rassemblement avait été prévu par le maire de Coye, ce dimanche 15 novembre sur la Place de la Mairie. Interdit par la préfecture, il manquera. Car c'est dans ces moments-là que l'on ressent le besoin d'être ensemble, de ne pas rester seul avec son angoisse et d’être solidaires. Ensemble, nous sommes plus forts pour résister et dire combien les habitants de ce pays sont attachés aux valeurs de la République qu’ils ont construite et consolidée au fil des siècles, la liberté, l’égalité et la fraternité.
"Solidarité, Coye", est un collectif de citoyens né en septembre à Coye du désir d'être solidaires de ceux qui depuis des mois sont les victimes de la terreur qui s'est abattue dans leur pays. Plus que jamais il a aujourd'hui sa raison d'être. Et c'est dans la musique d'un concert qu'il trouvera son expression la plus juste, le 28 novembre à 20h dans la salle Claude Domenech.
Écrit et mis en scène par Nebil Daghsen
Collaboration artistique :
Lucile Latour (chorégraphie)
Valérie Maureau (dramaturgie)
Samedi 7 novembre
C’est sombre et lumineux.
Sombre par l’histoire elle-même, les costumes, l’atmosphère, l’obscurité qui s’installe sur le plateau.
Lumineux, parce qu’il y a la prose poétique de Nebil Daghsen, ainsi que la lumière travaillée par Louis Chevallier, et parce que la jeunesse de la troupe est créative et enthousiaste.
Avant spectacle, les comédiens sont déjà en place dans le hall du centre culturel, figés dans un justaucorps noir. Prélude à la gravité de la scène qui se jouera ensuite. Bientôt une sorte de bourdonnement lointain, intersidéral place le spectateur hors du temps et de l’espace connus. Des silhouettes noires se déplacent, se figent, oscillent, dansent. Elles s’emparent de masques. Au fil du spectacle, une voix, parfois un chœur, du fond de la salle, accompagne l’action, donne quelques repères temporels ou spatiaux : « Saison pourpre… saison mélancolie… au café… au conseil municipal… pendant la garde à vue … » Le spectateur est dans un ailleurs, hors du réel, dans un monde d’âmes muettes, d’esprits qui vivent et s’animent autour des humains, tout à son plaisir de suivre une chorégraphie très étudiée. La lumière joue sur les pieds nus, s’arrête sur les masques fantastiques, presque effrayants, de ficelle, de fourrure, de tissu, dont les yeux sont vides, oripeaux qui pendouillent au bout d’un bras, ou tas de laine blonde isolé dans la lumière à l’avant-scène.
Retour sur la réunion publique
Pour comprendre le sens de la réunion publique du 8 octobre, organisée par le maire de Coye-la-forêt qui souhaitait communiquer avec ses concitoyens sur ses projets d’aménagement du centre ville, un petit retour en arrière ne sera pas inutile.
Historique
On serait en droit de penser que M. François Deshayes, avait, dès son élection, un projet en tête pour le centre ville, puisque le 20 juin 2014 il a demandé au Conseil municipal de voter l’adhésion de la commune à la SAO, Société d’aménagement de l’Oise, moyennant une cotisation de 2 500 € — créée par le Conseil départemental, la société a pour vocation de « mener des opérations d'aménagement et d'équipement publics pour le compte des collectivités. » A cette date pourtant, rien n’est encore dit sur des aménagements du centre ville qui pourraient être différents de ceux de M. Philippe Vernier, son prédécesseur. M. François Deshayes avait pourtant justifié ce jour-là l’adhésion à la SAO, en avançant « qu’il pourrait être utile d’avoir des conseils pour l’aménagement du centre ville et de mener une réflexion sur la supérette, par exemple. » Voir le compte rendu sur notre blog
Les animations ont été nombreuses ce mois-ci à la bibliothèque. Agnès Bouchard ne manque jamais une occasion pour inviter les habitants de Coye à visiter les livres dans ce local historique du village, certes petit mais à l’atmosphère chaleureuse. Grâce à l’initiative de l’Aire cantilienne, Les Mots en l’Aire, plusieurs rencontres ont été possibles autour d’un thème assez inattendu cette année, Les cinq sens.
VOIR
C’est Paul Audibert qui a ouvert les festivités avec le vernissage de sa nouvelle exposition le 2 octobre, « Les gens de Coye ». Derrière le bureau d’Agnès, on peut encore voir le portrait de quelques habitants, ceux qui travaillent à Coye, dit-il, et qu’il a plaisir à rencontrer souvent. Portraits en gros plan, à l’acrylique ou à l’huile, couleurs vives et contrastées, contours fermement tracés, recherche d’une forme d’élégance figée, quelques lignes brisées pour déstructurer la composition, et enfin, une petite touche humoristique, un clin d’œil sous la forme d’un objet posé là et qui rappelle la profession du modèle. Pourtant dans le vêtement rien n’évoque une activité professionnelle, le restaurateur est en costume avec nœud pap, le dentiste porte le trench du gangster ou du flic, et l’institutrice, robe noire et col Claudine, joue la femme mystérieuse.
Si vous ne connaissez ni le maire ni les membres du conseil municipal — oui, oui cela arrive —, faites un tour à la bibliothèque, ils sont là. Pas tous, rassurez-vous !
Conseil municipal du 25 septembre 2015
Cinq conseillers municipaux sont absents. Public limité à deux personnes.
Monsieur le maire annonce qu’un point supplémentaire sera ajouté à l’ordre du jour et qu’une question sera posée en fin de conseil par Alain Mariage et son groupe d’opposition de gauche.
Avant l’approbation du compte rendu du conseil précédent, Guy Decamps fait observer une inexactitude à propos de la mise en location du pavillon Savouret, impasse aux Cerfs (point 7 du Conseil du 26 juin), le montant de la location avait été fixé « dans la limite d’un loyer mensuel de 1 600 € ». Or La Lettre de Coye indique un loyer de 1 700 €.
Il s’agit, répond le maire, d’un manque de précision dans le libellé du compte rendu. La limite dont il était question était une limite basse : si l’on peut louer plus cher, pourquoi pas ?
Rectification sera donc faite dans le compte rendu.
Ndlr : Le compte rendu est maintenant sur le site de la mairie. Et aucune rectification n’a été apportée. A quoi sert donc le vote d’une approbation de compte rendu ?
Quand on croise Geneviève à Coye-la-forêt il faut saisir sa chance. L’arrêter dans sa course entre Paris, le Togo ou l’Amérique du Sud... Et l’écouter. Elle a beaucoup à offrir en ce moment, comme le récit de ses expériences de bénévole auprès des plus pauvres, en France et à l’étranger. Les associations caritatives, si sollicitées aujourd’hui par l’afflux des réfugiés de guerre, elle les connaît bien, pour avoir milité d’abord à ATD Quart Monde, puis depuis plus de 15 ans au CCFD-Terre Solidaire. Coye29 a souhaité l’entendre. Et cela tombe bien car, justement ce qu’elle aime, Geneviève, c’est informer et transmettre.
Coye29 : Par quelle voie, Geneviève, es-tu devenue bénévole militante dans cette association ?
— Je le dois d’abord à mon père qui m’a appris, toute petite, à respecter l’autre et à partager. Et puis à une rencontre aussi, à l’adolescence, qui m’a fait découvrir le texte de l’Évangile. J’étais baptisée, on baptisait tout le monde pendant la guerre, mais je ne connaissais rien de la religion. Alors les Évangiles ont été une révélation. Eux seuls comptent pour moi, la façon dont Jésus s’est comporté, vouloir être homme avec les autres hommes, son accueil et son respect de tout homme et particulièrement des exclus de la société de son temps, son souci de la dignité et surtout de la justice. Je ne supporte pas l’injustice. C’est l’injustice qui m’a mise en marche et l’Évangile m’a éclairée.
Autour de Véronique Uzan, le collectif "Solidarité, Coye" tient bon ! La volonté d’agir ne faiblit pas. A nouveau réuni le 21 septembre, le groupe s’étoffe de nouveaux membres. De tous horizons, opinions et professions. Leur point commun : mettre en œuvre la solidarité pour une humanité en souffrance. Mais attention ! « Pas de politique! rappelle la directrice de l'école du Centre en introduction. Nous sommes là en tant que citoyens. »
Les discussions montrent une nette avancée dans le projet et abordent deux sujets :
- l'importance pour les personnes réfugiées de disposer d'un logement
- l'organisation d'une collecte pour le Secours populaire de Saint-Ouen-l' Aumône.
La solidarité à Coye, on connaît. Les associations sont nombreuses, donc les bénévoles aussi. Dans l’annuaire municipal trois d’entre elles figurent au chapitre « entraide » : Le Vestiaire de Sofie, SOS+ et le Secours catholique. Par ailleurs, les bourses aux vêtements, aux jouets, au matériel de puériculture sont aussi des formes de solidarité. Sans compter le Centre Communal d’Action Sociale dont la solidarité est la raison d’être.
Alors, quand, de bouche à oreille, a circulé l’annonce d’une réunion sur l’accueil des réfugiés, il n’est pas étonnant qu’une trentaine de personnes se soient déplacées jeudi 10 septembre pour rejoindre Véronique Uzan à l’école du Centre.
C’est à son initiative et à celle de Stéphanie Colagiacomo que la réunion a été organisée, dit Véronique : « Nous avions envie de faire quelque chose pour aider ceux qui ont besoin. Il n’y a aucune arrière-pensée politique ou religieuse dans notre motivation. Nous sommes simplement rassemblés entre citoyens de Coye-la-forêt. »
Tournage du 6 juillet
La place de la Mairie est déserte dans la tiédeur du matin, bel espace que protègent des barrières placées avant le Régent et le Yearling. Aucune voiture en stationnement. Monsieur le maire passe pour vérifier le bon ordre des choses. Tout va bien, les lieux sont prêts pour le tournage d’une scène « Mariage » avec la famille Le Kervelec vue la semaine passée dans une course de vélos au Domaine des Trois châteaux. Plusieurs séquences prévues, rue de l’Abreuvoir, puis sur le parvis de l’église, enfin à l’intérieur pour la cérémonie elle-même. La journée y sera consacrée, du matin à la nuit.
Dès la mi-juin, des étiquettes jaune fluo « KADO » aux carrefours et sur la route de Chaumontel dirigent le passant vers le Domaine des Trois châteaux. C’est là que se tourneront quelques séquences de la série « En famille » diffusée sur M6 et produite par la société KABO. Les reporters de coye29 ont suivi la piste un matin. La route entre dans la forêt, passe devant le château des Tilles, monte au château de L'Hermitage où l'on termine le décor du prochain spectacle de la fête de l'école. Un lion attend sous un arbre … Poursuivre jusqu'à Forest Lodge. C'est le camp de base de l'équipe de tournage, là où sont installées les loges. Cadre royal ! Peu de monde à cette heure, l’essentiel de l’équipe est déjà en action près du terrain de football.
Pascale Paddy nous accueille, la directrice de casting à qui les Coyens se sont présentés au Centre culturel deux semaines auparavant dans l'espoir d'obtenir un rôle de figurant pour les six jours de tournage prévus à Coye. « J'ai vu 300 candidats, dit-elle, et j'en ai retenu 40. » Efficace, concise, elle décryptera pour nous la scène de tournage.
Au plus fort de la canicule, le mercredi 1° juillet, les enfants du Domaine des trois châteaux accueillaient leurs familles pour le spectacle de fin d’année. Dans la grande clairière cernée par la forêt face au château de L’Hermitage, les décors étaient montés : C’est l’hiver, la neige recouvre en partie la prairie et coiffe la tourelle d’un château, un arbre montre ses branches. Non loin, un groupe de palmiers bien verts, une tente blanche ourlée de fanions rouges et or… et un beau lion appuyé contre un tronc dont les yeux verts avertissent que l’on est sur le point d’entrer dans le Monde de Narnia.
Face à la scène, les spectateurs – familles, éducateurs, enseignants et invités – sont installés à l’ombre d’une tente. La forêt proche offre une fraîcheur très recherchée ce jour-là. Bouteilles d’eau, verres, brumisateurs, rien ne manque pour éviter les malaises.
Pour mettre en valeur l’excellence, promouvoir la philosophie en tant que discipline et valoriser la section littéraire de la Terminale, le rectorat d’Amiens a créé les prix de la meilleure copie de littérature et de philosophie. C’est ainsi que Madame Valérie Cabuil, recteur, a remis le 23 juin le prix de la meilleure copie de philosophie à quatre étudiants de Picardie, un pour chaque série du baccalauréat général 2014 (S, ES et L) et un pour la série technologique. Le 20 avril, elle avait honoré quatre étudiants de la série littéraire du prix de la meilleure copie de littérature (un premier prix, un deuxième et un troisième prix avec deux ex-æquo).
Fait exceptionnel, c’est une même étudiante de série littéraire qui a obtenu le prix de la meilleure copie dans ces deux disciplines. Il s’agit d’une jeune fille de Coye-la-forêt, Jeanne Sire, ancienne élève du lycée Jean Rostand de Chantilly, qui a obtenu son baccalauréat littéraire en juin 2014 avec la mention Très Bien et, excusez du peu, 19,5 de moyenne.
Vendredi 26 juin 2015
Chemisettes légères, robes d’été, couleurs gaies… cinq absents… Public limité à une personne.
Monsieur le maire est pressé et annonce que, vu l’ordre du jour, tout devrait aller vite pour que chacun rentre chez soi au plus tôt. Les débats ont donc été parfois limités, au point qu’à 22 heures, les dix questions à l’ordre du jour avaient été épuisées.
Approbation du compte rendu du conseil municipal du 23 avril
Isabelle Domenech est absente et a donné son pouvoir à Alain Mariage : elle demande que soient légèrement modifiés les termes de son intervention lors du débat sur le règlement du Centre culturel. Demande acceptée, compte rendu voté à l’unanimité.
Revision du Plan Local d’Urbanisme
Les élèves des classes primaires du Domaine des Trois châteaux sont venus, comme chaque année, au Festival théâtral. Sous l’impulsion de leurs enseignants, ils ont dessiné et peint les souvenirs des deux représentations auxquelles ils ont assisté. C’est ainsi qu’une exposition colorée de leurs œuvres a égayé le couloir de l’école pendant le mois de juin. Aurélia de la Taille a accepté de nous accueillir dans sa classe qui regroupe trois élèves de préparatoire qui ont vu « Chapeau, Perrault », et une dizaine de CM1 qui ont assisté à la représentation des « Contes de Ionesco ». Tous ont été ravis de s’exprimer et de montrer leurs dessins.
La musique en ses jardins familiaux
Ou
Haendel sous les pruniers, une affaire de familles
Quel heureux moment que ce concert estival dans les jardins de Coye-la-forêt ! Marc Chamot, directeur pédagogique de l’Ecole de Musique des Très Riches Heures de la Thève (TRHT), peut être fier de son idée, et l’association des jardiniers qui l’a soutenue dans sa réalisation, remerciée de l’avoir accueillie.
En effet, il existe au Nord-Ouest de Coye-la-forêt, un territoire plein de modestie et de charme où certains Coyens avisés louent à l’Institut, pour quelques euros annuels, des lopins de terre cultivable : ils savent y faire pousser non seulement la plupart des plantes potagères nécessaires à l’alimentation de leur famille mais encore des fleurs et des arbustes d’ornement. Le terrain est irrigué par la Vieille Thève, plus souvent par la pluie. Il y a aussi des abris parfois anciens pour ranger pioches et bêches, et surtout une bonne humeur d’entraide qui circule dans les venelles séparant les carrés de légumes. Les promeneurs du dimanche ignorent en général cette intimité végétale, car elle se dérobe à leurs yeux : après le petit pont, ils prennent par habitude plutôt à droite vers le château et le centre équestre.
Le nouveau livre de Maurice Delaigue
À Coye-la-forêt, tout le monde connaît la passion de Maurice Delaigue pour l'écriture puisqu'il a déjà publié une douzaine d'ouvrages, fruit de ses recherches sur l'histoire et la géographie de la région, ou souvenirs de son passé de résistant. Dans ce nouveau livre "Coye... de fil en aiguille", le fil qu'il invite le lecteur à saisir aujourd'hui est tout autre. Où conduit-il? Dans les pas d'un promeneur infatigable qui va de-ci de-là, traverse la forêt, suit la Thève, longe les étangs et s'attarde sur l'histoire de ce village devenu le sien en quarante ans de pérégrinations dans ses rues, ses chemins et ses alentours. Pas d'itinéraire tracé à l'avance, simplement les errances de la pensée quand on la laisse aller au gré de son humeur, de sa curiosité et de sa rêverie : elle s'attarde sur une plante rare, regarde vivre les hommes, évoque un souvenir ou encore réfléchit au bonheur.
il fait un temps magnifique ce dimanche 7 juin et on sent comme un air de vacances : la brocante sonne l'approche de l'été. Lunettes de soleil pour tous et concours de chapeaux : la paille bien sûr, rigide comme celle du canotier, ou souple, en vagues autour du visage, la casquette, le foulard, le bob... Vacances car la gaieté est là. On vient à la brocante pour faire des affaires mais surtout pour les rencontres. On s'interpelle, les enfants rient, essaient les vélos, partent à la recherche des jouets.
Les vendeurs attendent, l'oeil attentif au chaland qui s'arrête et qu'il faudra décider. Parfois un peu las, ils quittent leur stand et vont bavarder avec les voisins. Il y a le vendeur organisé, celui qui a monté une table, disposé une belle nappe, installé fauteuil et parasol ; le dilettante imprudent qui laisse ses objets précieux sur une bâche. Il y a le solitaire qui s'ennuie, celui qui est venu en famille, le père, la mère, les enfants, les cousins... il y a même le vendeur associatif dévoué à la cause : La Sylve et Note tiennent aussi un stand.