Catégorie: "Municipales 2020"
Le perturbateur
Le 15 mars, un dimanche d’élections dans une ambiance inhabituelle et anxiogène.
L’épidémie du coronavirus Covid-19, dont maintenant vous connaissez tous l’histoire, a débuté en décembre 2019 à Wuhan en Chine et prend dans les mois qui suivent une envergure mondiale. Le premier cas en France a été signalé dans l’Oise, à la fin du mois de février. Des mesures ont été prises progressivement par le gouvernement pour freiner la contagion, d’abord dans certaines communes de l’Oise et du Haut-Rhin, l’interdiction de rassemblements et la fermeture d’écoles, collèges et lycées. Puis le 9 mars, la fermeture de toutes les écoles dans ces deux départements.
Notre village, au cœur de la forêt a un patrimoine environnemental exceptionnel qu’il nous appartient de préserver, car nous l’aimons, car il nous protège.
Nous souhaitons que chacun, quels que soient son origine et son statut social, y soit accueilli et puisse y vivre de manière sereine.
La campagne électorale est maintenant terminée, dimanche nous allons voter pour le 1e tour des élections municipales. Dès le 15 mars, votre voix compte et sera déterminante.
Faites en sorte que notre équipe soit la mieux placée pour lancer une nouvelle dynamique pour Coye-la-forêt.
Dès le 1e tour votez pour nous.
Comme l’ensemble de la population française, les Coyens souhaitent être informés et veulent être associés aux projets qui ont, ou auront, une incidence sur leur vie quotidienne actuelle et future.
Afin de faciliter l’organisation de manifestations d’urgence ou non programmées, La Lettre de Coye, support d’information lu par la plupart des habitants de notre commune, paraîtra à nouveau tous les mois. Elle gagnera ainsi en lisibilité pour rester l’auxiliaire indispensable de la communication des associations.
Le commerce
Certes, l’offre commerciale à Coye s’est élargie. De nouveaux commerces se sont ouverts et différents changements d'exploitants ont été opérés.
Mais disposer de commerces est une chose ; il faut aussi rendre possible le développement de leurs activités. Modifions nos habitudes — quand le budget le permet — et profitons de la proximité des boutiques pour limiter nos déplacements vers d’autres communes, les émissions de gaz à effet de serre en seront réduites et les rues du village plus animées.
Nous souhaitons réactiver le projet de la crèche inter-communale à la gare.
Nous multiplierons les événements « petite enfance » proposés par la médiathèque. Ces animations diversifiées de lecture et contes adaptés aux tout-petits en utilisant des supports variés ( raconte-tapis, kamishibaï, marionnettes,…), réuniront parents et jeunes enfants et seront encadrées par des professionnels.
Chacun en est bien conscient : les associations sont un maillon essentiel de la vie locale. Elles créent du lien social, parfois des emplois, et par les activités qu’elles proposent mettent le sport, la culture, la connaissance et les loisirs à la portée du plus grand nombre. Mais ces mêmes associations sont souvent confrontées à bien des difficultés : complexité du fonctionnement administratif à assurer et des démarches pour demander des subventions, tâches de gestion chronophages, manque de bénévoles suffisamment actifs et volontaires pour s’impliquer réellement dans la vie de l’association et prendre la relève des fondateurs, etc.
Le logement social
La solidarité, c’est d’abord de permettre à chacun de se loger dans notre commune.Le prix de l’immobilier à Coye-la-Forêt est relativement cher. Le prix à l’achat est d’environ 3 000 €/m², à la location, il est d’environ 13,5 €/m². Pour un logement de 75 m², le prix à l’achat est de 225 000 €, le prix à la location est d’environ 1 000 €/mois. Ces prix interdisent à de nombreux ménages de pouvoir s’installer et vivre dans notre village : familles modestes, retraités, personnes en situation de handicap mais aussi nos enfants qui, le moment venu, veulent y rester tout en devenant indépendants. En effet, Coye ne compte actuellement que 13 % de logements sociaux. Pour assurer la mixité sociale et le renouvellement des habitants, il est donc indispensable d’envisager de nouvelles résidences. L’enjeu d’un bien vivre ensemble passe par l’émergence de solutions d’habitat qui tiennent compte des personnes fragilisées, en leur donnant toute leur place.