Catégories: "Urbanisme, logement, voirie"
Est-ce que les mots ont un sens ? Depuis plusieurs jours, un certain nombre de places d'un des parkings de la gare (côté Coye) sont neutralisées par des barrières métalliques : des pancartes accrochées au grillage annoncent des opérations d'élagage.
définitions du mot élagage :
- coupe de certaines branches d'un arbre pour en orienter ou limiter le développement (Wikipédia)
- action consistant à dépouiller un arbre des branches superflues sur une certaine hauteur (Petit Robert)
- opération qui consiste à couper certaines branches d'un arbre (Larousse)
Tout le monde sait ce qu'élagage veut dire et on ne s'en inquiète pas outre mesure.
Moment solennel s’il en est : Sur le terrain à l’arrière du presbytère, le projet Oise Habitat va enfin voir le jour après des années de procès et de reports.
Le ciment, le parpaing et la truelle ont fait leur entrée dans la matinée du vendredi 12 mai sur l’aire de la future construction, acheminés par l’entreprise Hainault de Laigneville choisie pour réaliser les travaux. Un petit muret a été élevé pour la forme, afin de permettre à Monsieur François Deshayes, maire de Coye-la-forêt, de poser la symbolique première pierre de l’édifice, soit d’un ensemble de 14 logements locatifs.
Nous avons constaté au cours de nos discussions qu'un nombre incroyable de Coyens ignoraient à peu près tout du projet cœur de ville. François Deshayes de son côté affirme que la municipalité a largement communiqué sur le projet et rejette sur ses administrés la responsabilité de leur ignorance : en somme, c'est qu'ils ne s'intéressent pas à la vie du village et c'est tant pis pour eux.
Outre que cette attitude est très méprisante, elle est absolument injuste : nous avons constaté au contraire que beaucoup de Coyens étaient très soucieux de l'avenir de leur cité et nous voulons démontrer que s'ils ne savaient rien, c'est qu'on ne leur avait rien dit.
Nous avons donc voulu nous mettre dans la situation du citoyen moyen : nous avons repris depuis le début les seuls documents d'information officielle dont disposent tous les Coyens, à savoir le bulletin mensuel intitulé La lettre de Coye-la-Forêt et la revue municipale annuelle, l'un et l'autre distribués dans toutes les boîtes aux lettres.
Le Comité de Sauvegarde de L'Ecole du Centre reçu par le maire
Urbanisme, logement, voirie, initiative citoyenne 1 réaction »Il fallait bien qu'elles atteignent leur destinataire les 564 pétitions du Comité de sauvegarde de l'école du Centre. Il fallait bien un jour arrêter le compteur et décider de remettre au maire de Coye-la-forêt les signatures des habitants qui s'engagent pour maintenir l'école à sa place, au centre du village, où elle est depuis les années 1930, et qui refusent de la vendre pour un projet immobilier – commerces, logements et parkings – censé redynamiser le commerce du village.
Donc rendez-vous a été pris pour le 8 novembre, date choisie en fonction du conseil municipal qui était initialement prévu pour le 10 et qui, depuis, a été annulé. Ce conseil devait statuer sur le sort du projet « cœur de ville » et sur celui de l’école, avait dit le maire à plusieurs reprises. Il était donc utile qu’il eût connaissance des pétitions avant de prendre l’ultime décision.
Six représentants du comité ont ainsi été reçus par François Deshayes et Yves Dulmet, maire-adjoint en charge de l'urbanisme (par ordre alphabétique) : Marie-Louise Barnier, Jacqueline Chevallier, Maurice Delaigue, Mercedes Homo, France Martese et Lilian Munoz. Au nom de tous, Lilian a remis les 564 pétitions, incluant celles qui ont été faites en ligne, et rappelé au maire d’une part que la pétition avait été signée par des gens de toute génération, de toute obédience, de toute profession, et d’autre part qu’elle exprimait leur souhait de garder l’école au centre du village avec l’animation joyeuse créée par les enfants au fil de la journée. « Nous aimons le village tel qu’il est, de caractère traditionnel, et cela nous navrerait de le voir changer. »
Dans la lettre de Coye-la-Forêt d'octobre, à propos du "projet cœur de ville", François Deshayes rappelle "le droit de chacun de s'exprimer" - et il est vrai que la liberté d'expression est dans notre démocratie un droit fondamental - mais il ajoute "à condition que les informations données soient justes et pas seulement destinées à susciter suspicion, polémique et désinformation".
Et bien non ! Car si la liberté d'expression est un droit inscrit dans la Constitution, elle est sans autre limite que l'interdiction de diffamer ou de porter atteinte à l'ordre public. Elle s'accompagne également d'un droit de réponse si les propos tenus sont infondés ou erronés. Si c'est le cas, M. Deshayes doit dire clairement sur quel point précis il y a un problème. Il ne peut pas à la fois déplorer les rumeurs et ne rien écrire dans La lettre de Coye pour les contrecarrer. Il ne peut pas nous accuser de faire de la désinformation et ne pas répondre aux questions qui lui sont posées : il pourrait ainsi lever les doutes qui se font jour et qui s'expriment ici ou là.
Quelles sont mes orientations pour le devenir de Coye ?
Commerce Artisanat Marché, Urbanisme, logement, voirie 14 retours »Sujet majeur qui occupe le débat local : Le projet « Cœur de Ville ».
Je souhaite en quelques lignes faire part de mon approche de ce sujet et remercie l’équipe de Coye29 d’accepter de publier cet article.
Conseiller municipal pour le troisième mandat, j’ai soutenu dès le début le projet de réhabilitation des commerces des 44 et 46 Grande Rue. Nous avons d’ailleurs mis en avant ce projet dans le programme qu’avec mon équipe nous avons proposé lors des dernières élections municipales.
Si, pour être mené à bien, ce projet nécessite une emprise partielle sur la cour de l’école du Centre, je n’y suis pas opposé, j’ai d’ailleurs voté en ce sens lorsque ce point a été débattu en conseil municipal.
En parallèle à ce projet, celui de 14 logements à caractère social derrière le presbytère. Ce projet également je l’ai toujours soutenu, et c’est avec satisfaction que j’ai appris récemment qu’il devrait enfin voir le jour sous la forme de ce qui avait été envisagé à l’époque avec Oise Habitat.
samedi 11 septembre 2016 : journée des associations à Coye-la-Forêt
Grande affluence au centre culturel (preuve s'il en était besoin que la ville est dynamique, et non pas en train de mourir, comme certains le disent).
Nous en profitons pour rencontrer les gens, discuter avec eux et faire signer la pétition du comité de sauvegarde de l'école du Centre.
Durant la semaine qui précède, le tract-pétition a été glissé (à peu près) dans toutes les boîtes au lettres de Coye-la-Forêt.
Dialogue : (vers 9 heures, arrivée d'un conseiller municipal, à qui un tract est tendu)
- Merci, je l'ai eu.
- C'est normal, il a été massivement distribué.
- C'est très bien ; il faut qu'une discussion s'engage sur le sujet.
- Une véritable discussion !
Reconnaît-il, implicitement, que les ateliers et les réunions publiques organisés par la mairie n'ont été qu'un simulacre de concertation et que le débat n'a pas eu lieu ?